Mes derniers avis :

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lundi 30 juin 2014

C'est lundi, que lisez-vous? (30 juin 2014)

Je participe une nouvelle fois à ce rendez-vous "c'est lundi que lisez-vous?", initié en France par Galléane.
Cela consiste à répondre à trois questions:

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ? 


Will&Will de John Green et David Leuithan


2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
 




Eleanor & Park de Rainbow Rowell
L'or et la nuit de Sara Agnès L.


3. Que vais-je lire ensuite ?

 
  Loin de tout de J. A. Redmerski
Au revoir là-haut de Pierre Lemaître


Et vous, que lisez-vous?

mercredi 25 juin 2014

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas




Synopsis :

IKEA. Ou comment un banal et innocent mot de quatre lettres, prononcé à mi-voix dans un taxi à Roissy Charles de Gaulle, peut vite devenir le début d’une rocambolesque et hilarante aventure. De la crise européenne au régime post-Kadhafiste libyen, un voyage inattendu, riche en quiproquos et rebondissements, ballotera, dans une armoire, un arnaqueur professionnel sur le chemin de la rédemption et de l’amour.

Mon avis :

Et un troisième coup de cœur pour cette année 2014 !

J’ai profité de ce roman de deux manières, en livre-audio au début puis en format papier pour les dernières pages (car je souhaitais connaître la fin plus vite que la vitesse de lecture du narrateur !).

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa est à l’image de son titre, totalement burlesque et absurde ! Par conséquent ce roman ne ressemble à aucun autre et il est impossible de connaître à l’avance ce qu’il va se passer. C’est un roman singulier, qui surprends et est surtout très drôle !

Le style de Romain Puèrtolas m’a un peu rappelé les films de Jean-Pierre Jeunet, mon réalisateur préféré (qui a entre autre réalisé le fabuleux destin d’Amélie Poulain). L’humour, l’absurde et le souci des détails (qui semblent parfois sans importance) sont ce qui m’ont fait adoré le réalisateur et maintenant l’auteur.

La version audio du roman est géniale ! Dominique Pinon est un formidable narrateur, qui fait vivre le récit et rends les aventures du fakir Ajatashatru d’autant plus addictive.

J’ai également apprécié le fait que l’auteur aborde au fil de son histoire des problèmes de sociétés très actuels, comme l’immigration clandestine ou les inégalités de richesses entre pays. C’est un roman qui fait rire mais qui amène également à réfléchir.

En résumé : C’est un coup de cœur pour ce roman drôle et décalé, Romain Puèrtolas est définitivement un auteur que je vais suivre !

Ce livre et moi : Je remercie Babélio pour m’avoir envoyé le livre audio et Catherine, collègue de mon papa, pour m’avoir prêtée la version papier !

Et pour finir, une citation de l’auteur, tirée de l’entretien qui se situe à la fin de l’audiobook :

« Pour moi la vie c’est une poupée russe, il y a une vie dans une vie dans une vie…. Puisqu’on en a qu’une, autant en profiter et faire plein de choses dans sa vie pour la meubler au maximum et découvrir le maximum de choses »

lundi 23 juin 2014

C'est lundi, que lisez-vous? (23 juin 2014)

Je participe une nouvelle fois à ce rendez-vous "c'est lundi que lisez-vous?", initié en France par Galléane.
Cela consiste à répondre à trois questions:

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ? 




La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa de Romain Puértolas
La petite 


2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
 




Loin de tout de J. A. Redmerski
Will&Will de John Green et David Leuithan
L'or et la nuit de Sara Agnès L.


3. Que vais-je lire ensuite ?

 
     
Au revoir là-haut de Pierre Lemaître
Eleanor & Park de Rainbow Rowell
Coeur mandarine de Cathy Cassidy

Et vous, que lisez-vous?

lundi 16 juin 2014

Les stagiaires de Samantha Bailly


Synopsis :

Ophélie, Arthur, Alix et Hugues viennent tous d’horizons différents. Leur seul point commun : ils rêvent de travailler chez Pyxis, entreprise spécialisée dans l’édition de mangas et de jeux vidéo, pilier dans le secteur de l’industrie créative.

Une réalité s’impose rapidement : beaucoup de candidats, peu d’élus. Désormais, le stage est devenu une étape obligatoire pour ces jeunes qui sont à la croisée des chemins dans leurs vies professionnelles et affectives.

Quand la "génération Y" entre en collision avec le monde du travail : un récit marquant dans lequel beaucoup de jeunes adultes se reconnaîtront.

Mon avis :

Après ma dernière lecture « en finir avec Eddy Bellegueule », je recherchais un roman avec un thème plus léger. « Les stagiaires » de Samantha Bailly a parfaitement répondu à cette attente.

J’ai adoré cette lecture, pour la principale raison que je peux totalement m’identifier aux personnages du roman. Je suis moi-même encore étudiante et parisienne qui plus est. La situation de stagiaires à Paris ne m’est donc pas inconnue. Les situations que vivent Alix, Arthur et les autres ont fait écho à ma propre vie.

J’aime beaucoup le style d’écriture de Samantha Bailly, que je trouve très réaliste et vivant. J’ai eu l’impression que chacun des personnages était réel, que je pourrais peut-être les croiser un jour dans Paris. L’utilisation d’encarts message, de statuts de réseaux sociaux ou encore de photos au sein du roman rendent le texte d’autant plus vivant et dynamique.

J’ai cependant été un peu déçu par la fin. J’aurais adoré pouvoir lire un flash forward afin de découvrir ce qu’était devenu chacun des stagiaires des années plus tard, savoir quels couples s’étaient formés… ou pas !
(Rectification: j'ai appris par un commentaire de Samantha Bailly elle-même qu'il va y avoir un tome 2, où les héros seront cette fois en CDD, me voila donc rassurée!)

A l’exception de cette petite frustration à la fin j’ai adoré cette lecture. Samantha Bailly est définitivement une auteur que je vais suivre !


En résumé : Un roman idéal pour de jeunes adultes qui sont encore ou bientôt dans la période des stages et qui veulent se rappeler de bons (et moins bons) souvenirs.

Ce livre et moi: Je remercie les éditions milady et le ladies club de m'avoir envoyé ce roman et Samantha Bailly pour sa jolie dédicace:




C'est lundi, que lisez-vous? (17 juin 2014)

Je participe une nouvelle fois à ce rendez-vous "c'est lundi que lisez-vous?", initié en France par Galléane.
Cela consiste à répondre à trois questions:

1. Qu'ai-je lu la semaine passée ? 



Les stagiaires de Samantha Bailly


2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
 





La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon
Will&Will de John Green et David Leuithan


3. Que vais-je lire ensuite ?

  
     
Loin de tout de J. A. Redmerski

Coeur mandarine de Cathy Cassidy

Et vous, que lisez-vous?

lundi 2 juin 2014

En finir avec Eddy Bellegueule d'Edouard Louis



Synopsis :

"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."

En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Mon avis :

J’essaie toujours de varier au maximum le style de mes lectures.  C’est chose faite avec « En finir avec Eddy Bellegueule » puisqu'il ne ressemble en rien à mes lectures précédentes.

Il s’agit d’un roman autobiographique, les noms des personnages ont été changés mais l’auteur précise bien qu’il s’agit de son histoire personnelle. Edouard Louis a grandi dans un petit village assez pauvre de Picardie. Différent des autres enfants car assez efféminé, Eddy subit très tôt les brimades de tout son village : coups à l’école, insultes…

C’est un roman très cru, Edouard Louis n’omet aucuns détails. Ce réalisme est parfois dérangeant car les scènes décrites sont parfois horribles mais il permet de comprendre la difficulté qu’a été l’enfance d’Eddy.

Edouard Louis dépeint l’univers dans lequel il a grandi comme étant pauvre, raciste et homophobe. Il tentera dès son enfance de s’enfuir de ce monde dans lequel il se sent étranger. Cependant, malgré tout ce qu’Eddy peut raconter sur ses parents on sent tout de même qu’il était aimé, même maladroitement.

Ma vision de cette lecture a été nuancée par une interview que j’ai lue de la mère d’Edouard Louis qui se disait bouleversée par les propos de son fils, qui était son « chouchou ». Je pense que ce roman était probablement important pour qu’Edouard Louis puisse aller de l’avant malgré cette enfance douloureuse, mais je me suis sentie mal à l’aise face à l’exposition publique des aspects les plus privés de la vie de ses parents.

En résumé : Une lecture forte, au langage très cru qu’il est intéressant de lire malgré une exposition importante de la vie privée des parents de l’auteur.