Le père noël m'a vraiment gâté cette année. On m'a en effet offert 16 romans, tous dans ma wishlist, en anglais et en français.
J'espère que vous avez été gâtés aussi et je vous souhaite un joyeux noël!
samedi 25 décembre 2010
vendredi 17 décembre 2010
D'autres vies que la mienne d'Emmanuel Carrère
L'histoire:
Ces vies, ce sont celles de Philippe, Jérôme et Delphine, le grand-père et les parents de la petite Juliette, 4 ans, morte au Sri Lanka en décembre 2004, victime de l'énorme et meurtrière vague du tsunami.
Celle aussi d'une autre Juliette, une jeune femme de 30 ans, sœur de la compagne d'Emmanuel Carrère, morte d'un cancer au cours de l'année 2005. Celles également de Patrice, le mari de Juliette, d'Emilie, de Clara et de Diane, leurs trois petites filles.
Celle encore d'Etienne, qui fut l'ami de Juliette, partageant avec elle un handicap physique lié au cancer – une jambe amputée pour lui, une jambe inerte pour elle –, ainsi qu'une aspiration aiguë à la justice qui les avait fait tous deux entrer dans la magistrature et se vouer à défendre notamment des personnes et des ménages surendettés, en situation de grande précarité sociale et morale
Mon avis:
En lisant la quatrième de couverture et le titre je pensais que ce roman était un recueil de nouvelles décrivant différentes vies. Mais en fait il n'en est rien, il s'agit d'une sorte d'autobiographie puisque l'auteur nous fait partager une petite période de sa vie au cours de laquelle il a été témoin de deux évènements: la mort de la fille de ses amies lors du tsunami en 2005 et la mort de la sœur de sa femme d'un cancer quelques temps après.
Le roman est donc divisé en deux grandes parties qui restent tout de même liées, chacune relatant l'un de ces évènements. L'autobiographie de l'auteur s'efface vite au profit du récit des histoires des différentes personnes rencontrées d'où le titre.
J'ai vraiment été touchée par ce roman et j'ai adoré la façon dont Emmanuel Carrère traite de ces sujets graves: d'une manière simple et pas larmoyante. J'avais en effet très peur de me sentir mal lors de cette lecture comme cela m'arrive souvent lorsque le sujet est triste. Or même si je me suis sentie vraiment impliquée dans toutes ces histoires, j'ai pu garder assez de recul pour ne pas ressortir trop bouleversée de cette lecture et c'est ce qui fait que je garde un bon souvenir de ce roman malgré le sujet assez dur
En résumé: Ce roman est un coup de cœur car il réussit la performance de traiter de drames sans pour autant tomber dans le larmoyant.
Ce livre et moi: Je remercie livraddict et les éditions folio pour cette lecture!
vendredi 10 décembre 2010
A.N.G.E, tome 2 Reptilus d'Anne Robillard
L'histoire:
La
destruction de la base montréalaise de l'A.N.G.E. oblige les agents Océane
Chevalier, Cindy Bloom, Yannick Jeffrey, Vincent McLeod et leur chef Cédric
Orléans à se réfugier provisoirement à Alert Bay. Malgré les efforts de Cédric,
les membres de son équipe sont dispersés dans d'autres divisions. Toutefois,
Océane et Cindy aboutissent toutes deux à Toronto, où le Faux Prophète a été
aperçu.
En
espionnant Thierry Morin, Océane et Cindy découvrent une vaste conspiration
vieille de plusieurs milliers d'année. En plus d'être aux prises avec
l'Antéchrist, l'A.N.G.E. fera donc face à un ennemi beaucoup plus sournois œuvrant
depuis longtemps au sein de tous les gouvernements du monde. Son véritable défi
sera ainsi de convaincre les gens de l'existence de cette terrible menace.
Mon avis:
J'avais lu
le tome 1 dès sa sortie et j'avais vraiment beaucoup aimé cette histoire. C'est
donc avec une grande impatience que j'attendais la sortie de ce tome 2. Cependant, j'ai cette fois ci eu beaucoup de
mal à entrer dans l'histoire. En effet, depuis ma lecture du tome 1 j'avais un
peu oublié les personnages ainsi que leurs rôles dans le roman et du coup j'ai
été un peu perdue au début de ma lecture.
J'aurais aimé que ce second tome commence par un bref rappel de ce qui
s'est passé dans le premier, cela aurait également permis aux personnes
commençant par ce tome de le comprendre.
Mais une fois le cap des premières pages
passé, j'ai retrouvé tous ce qui m'avait plu dans le tome 1: un mélange
d'enquête, d'action, d'amour et de surnaturel! Le style d'Anne Robillard est
très agréable, les chapitres sont courts et s'enchaine parfaitement. J'ai trouvé les personnages toujours aussi
attachants et mon coup de cœur pour Océlus reste inchangé!
Je suis bien
sur impatiente de lire le tome 3!
En résumé:
Malgré le fait que je me suis sentie un peu perdue dans les premières pages,
c'est une lecture que j'ai beaucoup apprécié et je ne manquerais pas de lire la
suite.
Le petit
plus: J'ai eu un coup de cœur pour la couverture que je trouve magnifique. En
plus sur la tranche de chaque tome se trouve un morceau d'un dessin qui ne sera
donc révélé en entier qu'une fois la saga terminée. De quoi réaliser une
magnifique collection!
vendredi 3 décembre 2010
Chroniques d'une prof qui en saigne de Princesse Soso
L'histoire :
Princesse Soso est
une prof d'anglais qui enseigne dans un collège funky avec des élèves très en
forme qui aiment bien s'entretuer à coups de compas et pour lesquels l'école
est une annexe de Meetic.
Princesse Soso
adooooore son boulot mais il y a plein de trucs qu'elle ne comprend pas et qui
ont un léger rapport avec le fait que des parents sont de vraies balletringues
incapables d'élever dignement leur enfant et avec le fait que ceux censés gérer
l'Éducation nationale font absolument n'importe quoi alors que nous, les profs
qui réfléchissent, on a plein d'idées... mais il paraît qu'on n’est rien que
des feignasses.
Princesse Soso aime
bien parler à la troisième personne, c'est son côté Alain Delon. » Professeur
dans un collège de province, Princesse Soso a une place privilégiée pour avoir
un avis sur l’éducation des jeunes.
Un florilège
d’anecdotes sur les élèves qui ne voient en l’école qu’un grand terrain de jeu,
sur les parents qui considèrent les profs comme des tortionnaires et des bons à
rien et sur les enseignants eux-mêmes. Suivons-la dans ces péripéties
scolaires, de coups de gueule en coups de cœur, car Princesse Soso, malgré tout
ce qu’elle nous raconte, aime son métier. D’ailleurs n’est-il pas le plus beau
métier du monde ?
Mon avis :
Ce livre est un témoignage
de la vie quotidienne d'une professeur d'anglais dans un collège de campagne. Je lis très peu de témoignages mais
celui m'a tout de suite attirée. Je suis encore étudiante alors connaître le
point de vue d'un professeur m'intéressait.
J'ai adoré la façon
dont princesse Soso décrit son métier qui est loin d'être facile.
L'écriture est assez proche de celle d'un journal intime. Cela rend
les faits relatés plus réalistes. Le ton est familier mais cela ne m'a pas gênée. Au contraire, cela permet de se sentir
plus proche de l'auteure.
L'humour est
omniprésent,
et j'ai ri de nombreuses fois lors de cette lecture,
surtout grâce aux nombreuses anecdotes dont est truffé ce
témoignage!
C'est un livre très actuel, et je me suis rendu compte que, même si cela fait moins de 10 ans que
j'ai quitté le collège, cela a bien changé ! Certaines situations
que dépeint princesse Soso sont aberrantes voir choquantes, notamment
dans la manière dont certains parents élèvent leurs enfants. Car même si ces
chroniques sont avant tout divertissantes, elles servent également à démontrer
certaines défaillances dans le système scolaire français (comme par exemple les
nouvelles réformes qui n'améliorent en rien les choses, bien au contraire)
ainsi que dans la manière dont beaucoup d'enfants sont éduqués aujourd'hui.
Ce qui est sûr, c'est qu'après
cette lecture on ne voit plus les profs de la même manière et on ne peut qu'admirer ceux qui sont
passionnés par leur métier !
En résumé : Un roman très divertissant, se
lisant assez vite et qui donne à réfléchir sur l'éducation des enfants
aujourd'hui.
dimanche 28 novembre 2010
Fablehaven, tome 2 de Brandon Mull
Dès la fin de l'année scolaire, Kendra et Seth sont de retour à Fablehaven, incroyable refuge pour créatures fantastiques, dont leurs grands-parents sont les gardiens.
Grand-père Sorenson y a invité trois experts : un maître en potions, un collectionneur d'objets magiques et une chasseuse de créatures étranges. Ils ont pour mission de protéger Fablehaven de la maléfique Société de l'Étoile du Soir, déterminée à mettre la main sur un artéfact d'une grande puissance dissimulé au cœur du sanctuaire.
Le temps est compté. Si l'Étoile du Soir parvient à ses fins, ce sera un désastre pour tous les sanctuaires du monde... et peut-être pour la Terre entière !
Mon avis :
J’avais lu le tome 1 de fablehaven cet été et même si j’avais apprécié cette lecture, j’étais restée un peu déçu car j’en avais entendus beaucoup de bien et cela n’avais pas été un coup de cœur. Par contre j’ai été totalement conquise par ce tome 2 !
Comme les personnages ont déjà été présentées dans le tome 1, on entre tous de suite dans l’histoire et il devient vite difficile de s’en détacher. J’ai adoré cette nouvelle histoire, beaucoup plus complexe que le tome 1 et j’ai été surprise de nombreuses fois lors de cette lecture surtout à la fin du roman.
Les nouveaux personnages sont très intéressants, leurs caractères est plus complexes et plus travaillés. J’ai eu un coup de cœur pour Warren, le frère de Dale que je trouve très attachant. J’ai cependant encore eu du mal avec le personnage de Seth, qui a souvent tendance à m’énerver dans sa façon d’agir !
Le style de l’écriture est très agréable, pas trop simple comme c’est le cas de nombreux livres jeunesses.
Il est bien sûr évident que je lirais le tome 3 car la fin du tome 2 donne très envie de connaitre la suite !
En résumé : J’ai adoré ce tome 2, beaucoup plus intéressant que le tome 1. Je rejoins les fans, déjà nombreux, de fablehaven !
Ce livre et moi : Je remercie livraddict et les éditions nathan pour cette très bonne lecture !
dimanche 21 novembre 2010
Interview: Anthony Zuiker
Le 9 novembre dernier j’ai eu la chance en compagnie d’une autre blogueuse Exxlibris de rencontrer Anthony Zuiker, créateur de la série à succès les experts et auteur des romans "level 26" qui innove en offrant aux lecteurs des vidéos sur internet qui permettent d’illustrer le livre.
Avant de commencer l’interview, Anthony Zuiker nous à fait la démonstration de l’application qu’il a développé sur l’ipad. Il s’agit d’une lecture interactive qui permet au lecteur d’être d'avantage impliqué dans l’histoire. Trois modes sont disponibles : le premier, traditionnel permet de simplement lire le roman sur son ipad ; le second appelé Diginovel permet de visionner les vidéos tout au long de sa lecture et enfin le troisième, Ultimate, permet au lecteur de s’impliquer vraiment dans l’enquête en recueillant soi-même les indices par exemple.
Malgré le fait que je sois assez réfractaire aux livres numériques, j’ai trouvé ce concept très intéressant puisqu’il ne se contente plus de projeter le livre sur un écran mais utilise également la technologie pour rendre le roman plus interactif.
Une fois la démonstration effectuée, nous sommes passé à l’interview en elle-même, que voici :
Comment vous est venue l’idée d’incorporer des vidéos à votre roman ?
Je voulais écrire un thriller mais d’une façon nouvelle en réunissant dans une même expérience à la fois le livre papier et le cinéma. Cela permet également de créer une communauté de lecteurs de level 26.
Et, étant donné que je suis le créateur des experts je voulais donner à tous les fans de la série quelque chose de plus sombre, de plus angoissant. J’ai donc décidé de créer Steve Dark et le méchant Squeegel, le tueur parfait.
Vous êtes également scénariste (des experts), quelles sont les différences entre l’écriture d’un scénario et celle d’un roman ?
Pour l’écriture d’un script, j’ai environ 4 ou 5 jours pour écrire 16 pages avec l’aide d’une dizaine de personnes. Nous tournons Les experts les 8 jours suivants. La pression est grande car nous n’avons qu’un mois entre le début de l’écriture du scénario d’un épisode et sa diffusion.
Pour l’écriture d’un roman, je prends plusieurs semaines pour réfléchir au concept, puis encore quelques semaines pour commencer à l’écrire. Ensuite, la conception des séquences filmées met environ 4 mois puis il faut encore plusieurs mois pour les intégrer au roman.
La grande différence entre les 2 projets est donc le temps dont on dispose pour les mettre en place.
Avez-vous des habitudes particulières pour écrire ?
J’écris dans un restaurant à Santa Monica, où je porte un jogging et des lunettes noires afin que personne ne me reconnaisse et j’ai l’habitude de boire beaucoup de café en écrivant.
Lequel des personnages de level 26 préférez-vous ?
Emotionnellement je me sens plus lié à Steve Dark mais Squeegel est celui que j’ai préféré imaginer.
Toute l’histoire de ce second tome tourne autour du tarot, croyez-vous en la divination ?
Absolument. Il y a deux ans je me suis fais tirer les cartes et tout ce qui en est ressorti s’est révélé être vrai. On m’avait par exemple prédis le succès et l’amour, deux choses qui me sont aujourd’hui arrivés.
Pouvez-vous nous parler du tome 3 de level 26 ?
Le tome 3 s’appellera « Dark Revelation ». Le tueur s’appelle Labyrinthe, il ressemble au Sphynx dans la mythologie grecque c'est-à-dire que celui-ci posera des énigmes qui se révèleront être fatales si la personne questionnée n’arrive pas à la résoudre.
Une fois l’interview terminée Anthony Zuiker m’a gentiment dédicacé mon roman et nous avons fait des photos avec lui.
Je remercie Camille des éditions Michel Lafon pour m’avoir permis de rencontrer cet auteur ainsi que Coralie, qui a fait de très belles photos. Elle vient d'ailleurs de créer son blog de culture et de photos que vous pouvez retrouver ici.
samedi 20 novembre 2010
Level 26, tome 2 d'Anthony Zuiker
L’histoire :
Steve Dark devrait être au fond du gouffre : la femme qu’il aimait est morte par sa faute, massacrée par le même psychopathe qui a tué ses parents adoptifs.
Mais Dark n’est pas un homme ordinaire. C’est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d’infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. Loin de baisser les bras, il se sent désormais investi d’une mission qui n’est pas limitée par les règles de la police et qu’il ne soumet à aucune autorité, qu’elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l’espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.
PLUS QU’UN THRILLER, UNE EXPÉRIENCE EN LIGNE
Toutes les trente pages, Internet peut prendre le relais du roman :
Connectez-vous sur level26.com ou scannez le mobile tag et regardez les séquences réalisées par Anthony Zuiker, sur votre ordinateur ou directement sur votre téléphone.
Mais Dark n’est pas un homme ordinaire. C’est un chasseur, capable de se glisser dans la peau des tueurs les plus aguerris et d’infiltrer leurs pensées meurtrières pour mieux les traquer. Loin de baisser les bras, il se sent désormais investi d’une mission qui n’est pas limitée par les règles de la police et qu’il ne soumet à aucune autorité, qu’elle soit gouvernementale ou morale. Une mission qui, il l’espère, lui permettra enfin de restaurer la justice.
PLUS QU’UN THRILLER, UNE EXPÉRIENCE EN LIGNE
Toutes les trente pages, Internet peut prendre le relais du roman :
Connectez-vous sur level26.com ou scannez le mobile tag et regardez les séquences réalisées par Anthony Zuiker, sur votre ordinateur ou directement sur votre téléphone.
Mon avis :
En temps normal, je lis très peu de thrillers, ce n’est pas vraiment mon genre de roman. Pourtant celui-ci m’a plu. Je pense que cela est due au fait que, malgré le fait que ce livre suis le schéma basique du thriller (des meurtres en série, la recherche de l’assassin…) il y a tout de même une certaine originalité puisque le thème majeur du roman est le tarot divinatoire. En effet chaque meurtre est basé sur une des cartes du jeu de tarot et mis en scène de la même manière que celle-ci.
Il y a bien sur une signification pour chaque meurtre et c’est ce qui m’a le plus plu : essayé de décoder la psychologie de l’assassin et de comprendre ce qui le pousse à agir.
J’ai par contre eu beaucoup de mal avec les personnages. Je ne me suis attaché à aucun d’entre eux et cela m’a vraiment manqué car du coup je suis restée assez extérieure au roman, je ne me suis pas sentie impliquée dans l’enquête comme je l'aurais voulu.
Le personnage qui m’a le plus déplu est Graysmith, pas tellement pour son caractère mais pour son rôle dans l’histoire. En effet je trouve que le fait qu’elle permette à Steve Dark d’avoir tous ce qu’il veut (incluant jet privée et armes) et d’entrer sur n’importe quelle scène de crime alors qu'il n'y est pas habilité est un peu facile et pas vraiment crédible. D’autant plus qu’on apprend jamais de quelle façon elle s’y prend pour réaliser ces exploits.
Mais malgré cela j’ai pris du plaisir à lire ce roman car l’envie de comprendre la raison et le but de ces meurtres rend cette lecture addictive !
En résumé : Une lecture plaisante et rapide malgré un manque de crédibilité parfois.
Ce livre et moi : Je remercie Camille des éditions Michel Lafon pour cette lecture.
jeudi 11 novembre 2010
Le rire du Cyclope de Bernard Werber
Quatrième de
couverture:
Un coffret renferme
l'arme absolue.
La plus inattendue, la plus imparable.
Le célèbre comique, le cyclope, est mort d'avoir voulu le posséder.
On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...
Après le père de nos pères et l'ultime secret, une nouvelle enquête de Lucrèce et Isidore au coeur d'un des grands mystères humains : le rire
La plus inattendue, la plus imparable.
Le célèbre comique, le cyclope, est mort d'avoir voulu le posséder.
On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...
Après le père de nos pères et l'ultime secret, une nouvelle enquête de Lucrèce et Isidore au coeur d'un des grands mystères humains : le rire
Mon avis :
Après « le père de
nos pères », où Lucrèce et Isidore enquêtaient sur l'origine de l'humanité et «
l'ultime secret » où ils s'intéressaient aux mystères du cerveau, la jeune
journaliste bagarreuse et l'ancien policier pacifiste se posent une nouvelle
question : pourquoi rit-on ?
Le début est
semblable aux deux premiers tomes : une mort mystérieuse dont seule Lucrèce
semble penser qu'il s'agit peut-être d'un assassinat. Le comique Darius
Wozniak, dit "le cyclope" est retrouvé mort dans sa loge, la
police conclut à une crise cardiaque mais il y a un fait troublant : des
témoins jurent l'avoir entendu éclater de rire avant de s'effondrer, raide
mort.
S'ensuit le début de
l'enquête de Lucrèce où elle va à la rencontre de la famille de la victime
ainsi que de différents protagonistes du rire.
J'ai un peu regretté
le fait que l'enquête se fasse aussi facilement. Je m'explique : à chaque
personne interrogée, celle-ci révèle quasiment toujours où poursuivre
l'enquête. Cela permet bien sûr de faire avancer facilement l'histoire mais
j'aurais aimé que les enquêteurs peinent un peu de temps en temps comme dans une
vraie enquête, car pour le coup cela manque un peu de
réalisme.
Par contre ce que j'ai adoré c'est la nouvelle
relation entre les deux personnages principaux : Lucrèce
et Isidore. En effet celle-ci est beaucoup plus complexe que dans les
tomes précédents où je trouvais que les rapports qu'ils entretenaient étaient
assez plats et pas vraiment intéressants.
De plus je trouve que
ces personnages gagnent en profondeur dans ce roman. Leurs caractères
deviennent également plus complexes. Par exemple je n'aurais jamais imaginé
dans « le père de nos pères » ou « l'ultime secret » Isidore capable de
violence. Or dans « le rire
du cyclope », il s'énerve et devient violent, et contre Lucrèce en plus ! (Mais
c'est vrai qu'elle l'avait mérité !)
De même, Werber explore
le passé de Lucrèce, on apprend par exemple l'origine de son comportement assez
bagarreur ainsi que la raison pour laquelle elle a été cambrioleuse.
J'aime beaucoup le
fait que les deux personnages ne se cantonnent plus à leurs descriptions de
quelques lignes. Dans « le rire du cyclope » ils gagnent une part
d'imprévisibilité, ce qui les rend beaucoup plus intéressants.
Le style est très
bon,
l'histoire se lit facilement malgré quelques longueurs parfois.
Venons-en à
l'histoire : elle m'a plu mais ce n'est pas ma
préférée de Werber.
Cela vient du fait que le thème est beaucoup moins scientifique, j'ai appris
beaucoup moins de choses dans ce roman (à part quelques blagues) que dans ses précédents et c’est
ce que j’adorais chez Werber.
En résumé : Même si ce n’est pas
mon roman préféré de Bernard Werber, ce fut tout de même une lecture agréable
et j’ai été contente de retrouver Lucrèce et Isidore !
Ce livre et moi : je remercie
grandement Nicolas Aouizerate des éditions Albin Michel de m'avoir permis cette lecture!
dimanche 31 octobre 2010
Les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol
L’histoire :
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
Mon avis :
C'est le premier roman de Katherine Pancol que je lis et ce ne sera sûrement pas le dernier !
Malgré son nombre de pages importants, « les yeux jaunes des crocodiles » se lit assez rapidement, d'autant plus que l'histoire est très prenante et une fois commencé, il est difficile de le refermer.
Les 100 premières pages sont un peu longues car il s'agit de la présentation de tous les personnages et des liens qui les unissent mais une fois ce cap passé l'histoire se met en place et tous s'accélère.
Il n'y a en effet pas qu'un seul personnage principal mais une multitude (même si Joséphine se détache tout au long du roman) dont les destins sont liés.
Je trouve que Katherine Pancol réussit très bien à décrire la personnalité de chacun. Les personnages sont si variés qu'il est facile pour le lecteur de s'identifier à l'un d'entre eux.
J'ai adoré le personnage de Joséphine et son évolution tout au long du roman, alors qu'au contraire Henriette, la mère de Joséphine, m'a particulièrement irritée !
Le style de l'auteur est très fluide ce qui contribue à rendre la lecture rapide et addictive.
C'est un roman optimiste est très positif, idéal à lire en cas de petite baisse de moral !
En résumé : C'est un coup de cœur, je lirai le tome 2 sans hésitation !
lundi 25 octobre 2010
Ecrire, de la page blanche à la publication de Marianne Jaeglé
Quatrième de couverture :
"Ecrire. Je ne
peux pas. Personne ne peut. Il faut le dire, on ne peut pas. Et on écrit."
(Marguerite Duras.) C'est sans doute ce qu'ont éprouvé ceux qui, un jour où
l'autre, se sont confrontés à la page blanche.
Ce livre s'adresse
aux passionnés d'écriture comme à ceux qui rêvent d'écrire sans oser encore
passer à l'acte. Il entend montrer la voie, donner des orientations précises,
des pistes de travail, mais aussi accompagner chacun dans sa découverte des
processus de création. Retraçant l'expérience de nombreux écrivains français et
du monde entier, contemporains ou d'autrefois, citant leurs réflexions les plus
éclairantes, donnant à voir leurs brouillons, leur manière de travailler, il
invite à une compréhension plus précise et plus juste de la pratique de
l'écriture.
Qu'écrire ?
Comment le faire ? Dans quelle perspective ? Apprendre à se lancer tout
d'abord, à se relire et à se corriger ensuite ; mettre en place un projet long,
le structurer, puis songer à la publication... Etapes incontournables mais
souvent difficiles auxquelles les plus grands se sont confrontés. Leur exemple,
leurs réflexions, leurs conseils fonctionnent dès lors comme autant
d'éclairages. Fondé sur mon expérience d'auteur et d'animatrice d'ateliers
d'écriture, ce livre se propose d'aider ceux qui, débutants ou écrivains
confirmés, veulent avancer dans leur parcours d'écriture.
Mon avis :
Ce guide s'adresse à tous ceux qui veulent se lancer
dans l'écriture mais qui ne savent
pas comment s'y prendre, ou bien qui ont du mal à trouver la motivation.
Le livre est décomposé en 11 chapitres qui traitent
d’aspects différents de l'écriture d'un roman, comme par exemple : Où
trouver l'inspiration ? Ou encore : Comment être édité ?.
J'ai beaucoup apprécié toutes les citations d'auteurs que l'on retrouve un
peu partout dans le guide, cela permet de se rendre compte que même les
plus grands écrivains ont parfois eu du mal à trouver l'inspiration
ou à être publié !
Ces citations ainsi que le découpage en petite partie
du texte le rend très agréable à lire car très aéré est
facile d'accès.
Cela permet également de lêre ce texte dans le sens
que l'on veut, pas forcément en commençant par la première page ou bien de
ne lire que les parties qui nous intéressent.
Par contre ce qui m'a énormément dérangé c'est le tutoiement du lecteur. Je trouve que ce ton assez
familier discrédite un peu ce guide qui pourtant donne de sérieux conseil sur
la manière d'écrire. En effet, pour moi le tutoiement est souvent utilisé dans
les livres pour enfants, or je ne pense pas que ce soit le public visé par
l’auteur.
Mais malgré cela j'ai pu trouver dans ce guide de
nombreux conseils pour commencer à écrire, pour trouver l'inspiration et pour garder la
motivation tout au long de l'écriture.
En résumé : Une fois la gêne du
tutoiement passée, j’ai pu apprécier les très bon conseils donnés par
l’auteur !
jeudi 21 octobre 2010
Apocalypse bébé de Virginie Despentes (Prix Renaudot 2010)
L'histoire:
Valentine Galtan, adolescente
énigmatique et difficile, a disparu.
La narratrice, Lucie, anti-héroïne trentenaire, détective privée sans
conviction ni talent engagée par la grand-mère de Valentine pour surveiller ses
faits et gestes, l’a perdue sur un quai de métro parisien. Comment la retrouver
? Que faire des édifiantes photos de Valentine qui la montrent si expérimentée
avec les garçons ? Aurait-elle rejoint sa mère, qu’elle n’a jamais connue, à
Barcelone ? Le mieux pour Lucie serait de faire équipe avec la Hyène, une «
privée » aux méthodes radicales, une femme puissante, au corps souple, plein
d’une violence qui s’exprime par saccades : moyennant finances, et aussi par
amusement, La Hyène accepte le marché.
Voici les collègues mal appariées, l’une lesbienne
volcanique, l’autre hétéro à basse fréquence, qui traversent la France et
l’Espagne jusqu’à Barcelone à la recherche d’une petite fugueuse, une gosse mal
grandie, une fille de la bourgeoisie qui finira, on ne vous en dit pas plus,
par rejoindre le camp des irréductibles.
Mon avis:
Décidément en ce moment je choisis bien mes lectures ! J'ai adoré ce roman, il m'a beaucoup touché.
L'originalité de cette histoire et que justement
celle-ci n'est qu'un prétexte. L'auteur utilise la recherche de Valentine pour
se promener à travers différents milieux et en décrit tous leurs aspects. Aucun milieu n'est épargné, toutes les classes
sociales, les religions ainsi que les cultures (surtout française et espagnole)
sont traitées à partir d'une personne spécifique pour chacun. En effet à chaque fois que les détectives arrivent
dans un nouvel endroit et rencontrent de nouveaux personnages, la vie de
ceux-ci est expliquée et détaillée dans ses moindres détails. Virginie Despentes ne
fait pas de cadeaux et dit les choses telles qu'elles sont sans en rajouter mais
sans en cacher les pires aspects!
L'écriture est parfois très crue, mais c'est souvent
nécessaire pour comprendre la mentalité de certains personnages ainsi que
la façon dont ils vivent. C'est le genre de roman que j'affectionne beaucoup, un
roman sur la vie et sur le monde d'aujourd'hui.
La fin quant à elle, est assez dérangeante voir même
choquante et contribue encore plus à faire de ce roman un livre inoubliable.
En résumé : un roman d'actualité
qui décrit bien notre époque sous tous ses aspects et qui laisse une trace
indélébile !
samedi 16 octobre 2010
Vampire academy, tome 1: soeur de sang de Rachelle Mead
L'histoire:
« Peut-on vraiment
garder des secrets au sein de la Vampire Academy ?
La Vampire Academy
est en émoi. Dans ce lycée pour les vampires, les rumeurs les plus folles
courent sur les raisons de la fugue de Lissa et Rose.
Lissa et Rose ont
toujours été inséparables : Rose doit repousser les attaques des Strigoïs,
vampires féroces et immortels, à l’encontre de son amie Moroï, une race de
vampires mortels qui puisent leur magie de la terre. Qu’a-t-il bien pu leur
arriver avant d’être ramenées de force ? »
Mon avis:
J'ai adoré ce roman !
J'aime beaucoup la
bit-lit, mais il est fréquent que l'histoire soit assez basique et souvent la
même. Ce n'a pas du tout été le cas pour ce roman.
Je trouve justement
que l'histoire a vraiment une grande
originalité.
Rachelle Mead a créé tout un univers complet, complexe avec ses codes, ses lois
et ses personnages propres.
Les personnages
justement, sont très bien décrits. Chacun a sa personnalité et on s'identifie
forcément à l'un d'entre eux.
J'ai particulièrement
aimé le personnage de Dimitri, on ressent vraiment
la complexité de son caractère qui a mon avis n'a révélé que quelques-unes de
ses facettes!
La fin de l'histoire
est ce que j'ai préféré, il y a un grand suspense et j'ai vraiment été surprise
par les révélations qu'elle contient !
Ce que j'ai également
adoré c'est que malgré le fait que ce soit un tome 1, l'histoire est
complète et même si on a très envie de connaître la suite on ne
reste pas sur sa faim comme pour d'autres livres de bit-lit (Eternels par
exemple).
En résumé : j'ai retrouvé avec ce
roman ce que j'adore dans la bit-lit et qui me manquait depuis longtemps. Je
lirai la suite avec grand plaisir !
mercredi 13 octobre 2010
L'héritage des Darcer de Marie Caillet
L'histoire:
Lorsqu’on s’appelle Mydria, qu’on est la fille unique et chérie des puissants Siartt, et qu’on a pour objectif principal d’accéder à un pouvoir plus grand encore en épousant le prince héritier du royaume, la vie ne peut pas être ennuyeuse. Jusqu’au jour où Mydria découvre ses vraies origines. Elle n’est nullement Siartt, mais l’ultime héritière d’une dynastie renversée depuis des générations ! Horreur : à la suite de ses ancêtres, elle est tenue de se lancer à la recherche du trésor familial, recevant pour seules aides un sifflet et le Don d’Aile, cet étrange pouvoir capable de vous métamorphoser à volonté…
Le pire danger ne l’attend peut-être pas derrière l’errance, la bataille et les cloques aux pieds. Le pire danger pour un cœur confiant ne tient peut-être qu’en un seul nom : Orest.
Le pire danger ne l’attend peut-être pas derrière l’errance, la bataille et les cloques aux pieds. Le pire danger pour un cœur confiant ne tient peut-être qu’en un seul nom : Orest.
Mon avis :
La première chose qui m'a attirée vers ce roman, c'est sa couverture que je trouve magnifique.
Ensuite quand j'ai vu que le style était de l'héroïc-fantasy, genre que j'affectionne particulièrement, je n'ai plus hésité et j'ai postulé sur le site blog-o-book pour le recevoir en partenariat.
Je n'ai pas été déçue, bien au contraire !
J'ai tout de suite été frappée par le style d'écriture. Celui-ci est très travaillé mais la lecture reste fluide, ce roman est magnifique ne serait-ce que pour cela ! Quand on sait que l'auteur, Marie Caillet n'a que 18 ans, c'en est d'autant plus impressionnant.
Les personnages sont intéressants, très bien décrits. J'ai par contre eu beaucoup de mal à m'attacher à My surtout au début où je la trouvais assez hautaine et arrogante.
J'ai également beaucoup aimé l'histoire. Mlle Caillet a énormément d'imagination et j'ai été surprise de nombreuses fois lors de ce récit ! J’ai particulièrement aimé l’idée du don d’aile qui se transmet de génération en génération.
Une des seules choses que je pourrais reprocher à ce roman, c'est une certaine ressemblance avec la quête d’Ewilan de Pierre Bottero.
Cela m'a surtout frappé au niveau du lieu où vit Mydria. En effet, celui-ci ressemble un peu au Moyen Âge avec ses royaumes, ses villages, sa noblesse... Or dans la quête d’Ewilan, ce monde est assez semblable.
Mais à part ceci, c'est une lecture qui m'a vraiment plu.
En résumé : J'ai adoré ce roman! J'ai été conquise par l'histoire et surtout par le style d'écriture de l’auteur.
Ce livre et moi : Je remercie le site blog-o-book ainsi que les éditions Michel Lafon de m'avoir permis cette découverte.
samedi 9 octobre 2010
Readathon, mon questionnaire
1. Combien de pages lues au total? 807
2. Ça représente combien de livres? 3 mais un seul terminé.
3. Liste des livres lus, avec précision du genre (roman/nouvelles adultes, roman/nouvelles jeunesse, manga, album jeunesse, BD, etc..) et du nombre de pages lues pour chacun d'entre eux. Avez-vous participé à des mini-défis? Si oui, lesquels et avec quels livres?
Titre
|
Auteur
|
Nombre de pages lues
|
Genre*
|
Défi
|
La quête d'Ewilan, tome 1
|
Pierre Bottero
|
274
|
Fantasy jeunesse
|
Fantasy
Autre monde
|
Level 26
|
Anthony Zuiker
|
43
|
thriller
|
qui fait peur
|
Harry Potter and the order of the phoenix
|
J.K Rowling
|
490
|
Fantastique jeunesse
|
VO
|
4. Quel est
le meilleur livre que vous ayez lu? La quête d'Ewilan, tome 1 de Pierre
Bottero.
5. Quel
livre avez-vous abandonné pendant le marathon (quitte à le reprendre
tranquillement la semaine prochaine) et pourquoi? Ou quel est celui qui vous a
le moins plu? J'ai abandonné "level 26" d'Anthony Zuiker car il
est un peu glauque et je commençais à avoir un peu peur!
6. Tenir
12h, finalement c'était dur ou pas? Un petit regret de ne pas vous être
inscrite pour le BIG Read-A-Thon? En faisant les bonnes pauses au bon
moment c'étais pas si dur que ça. Par contre je ne penses que j'aurais tenu les
24 heures car je suis fatiguée!
7. Quelle a
été l'heure la plus décourageante, celle où vous avez eu envie de tout laisser
tomber? Juste après le repas du midi.
8. La plus
enthousiasmante? La première heure. J'étais surexcitée!
9. Votre
meilleur ami pendant ces 12 heures? Ma bouteille de jus d'orange.
10. Votre
pire ennemi? Ma migraine.
11.
Rendez-vous à la prochaine édition? Oui, surement!
12.
Avez-vous des suggestions / améliorations à apporter pour la prochaine édition?
Non, c'était très bien organisé!
13. Vos
conseils pour les prochains participants: n'hésité pas à faire des pauses
régulières pour tenir!
14. Le mot
de la fin? Vive le readathon et bonne nuit car je vais me coucher^^
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