Quatrième de
couverture:
Un coffret renferme
l'arme absolue.
La plus inattendue, la plus imparable.
Le célèbre comique, le cyclope, est mort d'avoir voulu le posséder.
On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...
Après le père de nos pères et l'ultime secret, une nouvelle enquête de Lucrèce et Isidore au coeur d'un des grands mystères humains : le rire
La plus inattendue, la plus imparable.
Le célèbre comique, le cyclope, est mort d'avoir voulu le posséder.
On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...
Après le père de nos pères et l'ultime secret, une nouvelle enquête de Lucrèce et Isidore au coeur d'un des grands mystères humains : le rire
Mon avis :
Après « le père de
nos pères », où Lucrèce et Isidore enquêtaient sur l'origine de l'humanité et «
l'ultime secret » où ils s'intéressaient aux mystères du cerveau, la jeune
journaliste bagarreuse et l'ancien policier pacifiste se posent une nouvelle
question : pourquoi rit-on ?
Le début est
semblable aux deux premiers tomes : une mort mystérieuse dont seule Lucrèce
semble penser qu'il s'agit peut-être d'un assassinat. Le comique Darius
Wozniak, dit "le cyclope" est retrouvé mort dans sa loge, la
police conclut à une crise cardiaque mais il y a un fait troublant : des
témoins jurent l'avoir entendu éclater de rire avant de s'effondrer, raide
mort.
S'ensuit le début de
l'enquête de Lucrèce où elle va à la rencontre de la famille de la victime
ainsi que de différents protagonistes du rire.
J'ai un peu regretté
le fait que l'enquête se fasse aussi facilement. Je m'explique : à chaque
personne interrogée, celle-ci révèle quasiment toujours où poursuivre
l'enquête. Cela permet bien sûr de faire avancer facilement l'histoire mais
j'aurais aimé que les enquêteurs peinent un peu de temps en temps comme dans une
vraie enquête, car pour le coup cela manque un peu de
réalisme.
Par contre ce que j'ai adoré c'est la nouvelle
relation entre les deux personnages principaux : Lucrèce
et Isidore. En effet celle-ci est beaucoup plus complexe que dans les
tomes précédents où je trouvais que les rapports qu'ils entretenaient étaient
assez plats et pas vraiment intéressants.
De plus je trouve que
ces personnages gagnent en profondeur dans ce roman. Leurs caractères
deviennent également plus complexes. Par exemple je n'aurais jamais imaginé
dans « le père de nos pères » ou « l'ultime secret » Isidore capable de
violence. Or dans « le rire
du cyclope », il s'énerve et devient violent, et contre Lucrèce en plus ! (Mais
c'est vrai qu'elle l'avait mérité !)
De même, Werber explore
le passé de Lucrèce, on apprend par exemple l'origine de son comportement assez
bagarreur ainsi que la raison pour laquelle elle a été cambrioleuse.
J'aime beaucoup le
fait que les deux personnages ne se cantonnent plus à leurs descriptions de
quelques lignes. Dans « le rire du cyclope » ils gagnent une part
d'imprévisibilité, ce qui les rend beaucoup plus intéressants.
Le style est très
bon,
l'histoire se lit facilement malgré quelques longueurs parfois.
Venons-en à
l'histoire : elle m'a plu mais ce n'est pas ma
préférée de Werber.
Cela vient du fait que le thème est beaucoup moins scientifique, j'ai appris
beaucoup moins de choses dans ce roman (à part quelques blagues) que dans ses précédents et c’est
ce que j’adorais chez Werber.
En résumé : Même si ce n’est pas
mon roman préféré de Bernard Werber, ce fut tout de même une lecture agréable
et j’ai été contente de retrouver Lucrèce et Isidore !
Ce livre et moi : je remercie
grandement Nicolas Aouizerate des éditions Albin Michel de m'avoir permis cette lecture!
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