L'histoire:
Camille et sa bande d’amis sont des lycéens en terminale, période où l’on se pose beaucoup de questions, notamment sur son avenir, sur le sens de la vie… Camille ne fait pas exception à la règle. Mais en plus d’avoir à gérer des soucis typiques de leurs âges, ces jeunes vont être confrontés à des problèmes bien plus graves, qui leur apporteront des leçons sur la vie plus importantes que celles qu’ils trouveraient dans leurs manuels scolaires.
Mon avis:
Il
s’agit du troisième roman de Gilles Legardinier que je lis, et celui-ci est en
passe de devenir un de mes auteurs chouchous. Si j’ai beaucoup aimé les lectures de Demain j’arrête et Complètement cramé, (retrouvez mes avis sur ce blog en cliquant sur les titres) j’ai adoré Et soudain tout
change !
J’ai aimé la bande d’amis de Camille, ils ont tous des personnalités très différentes, complémentaires et s’entendent très bien. Il s’agit je trouve d’une belle leçon sur la vie et notre relation aux autres : nous sommes tous différents et cela est une force, pas un problème !
Le
petit plus de ce roman, c’est qu’il est truffé d’humour, même dans les instants
les plus tristes. Cela provoque ainsi des ascenseurs émotionnels chez le
lecteur, on passe en un instant du rire aux larmes. Cet aspect fait la force de
ce roman et le rend encore plus marquant que ses précédentes œuvres.
J’ai eu un coup de cœur pour un
personnage : M. Rossi, le professeur d’économie. Grâce à lui le roman
prend une dimension didactique, et amène le lecteur à réfléchir sur des
questions aussi basiques et importantes que : Pourquoi suis-je
vivant ? Quelle est ma mission sur Terre ? Je trouve cette dimension
philosophique importante voire essentielle, dans un roman qui évoque cette
période compliqué qu’est l’adolescence.
Petit
bémol à l’histoire : à part au tout début du roman il n’est jamais fait
mention de l’après lycée, de l’orientation que prendront Camille et les autres,
et de la séparation qui en résultera certainement. J’aurais aimé que cet aspect
soit présent dans le roman, ou alors sous la forme d’un épilogue à la fin de
celui-ci.
Comme
dans ses deux précédents titres un chat est présent, à la fois sur la
couverture et dans l’histoire. Ici il s’agit de Flocon, le chaton de Camille,
qui grandit au fil des mois et gagne en indépendance. La relation qu’a la jeune
fille avec son chat est semblable à une relation parents-enfants. Au fil des
mois Flocon évolue, grandit et il s’aventure de plus en plus loin à
l’extérieur, prend des risques. Camille est alors tiraillée entre la volonté de
le protéger des dangers du monde extérieur et celle de le voir devenir
indépendant, adulte. J’ai aimé l’image de ce chaton qui grandit, faisant écho à
la situation de Camille et de ses amis qui ne vont pas tarder à quitter le
cocon familial et à devenir adulte.
Quant
à la fin du roman, c’est un électrochoc, une vraie leçon de vie, qui contribue
à rendre cette histoire inoubliable.
En résumé: Je conseille ce roman qui saura vous faire passer par toutes les émotions et apprécier ce cadeau magnifique et fragile qu'est la vie !
En résumé: Je conseille ce roman qui saura vous faire passer par toutes les émotions et apprécier ce cadeau magnifique et fragile qu'est la vie !
Moi je l'ai moins aimé celui-ci justement, lire des ados m'a moins plu qu'avec des adultes.
RépondreSupprimerL'histoire de ce livre est-elle tout à fait fantaisiste ou, au contraire, aurait-elle put être vécue dans le monde réel ?
RépondreSupprimerCe livre est dans ma pal ! :)
RépondreSupprimerPerso', je n'arrive pas du tout à accrocher... Je suis toute seule ???
RépondreSupprimerDommage parce que tout mon entourage adore !!!!
https://lemondedamandine.wordpress.com/
Désolé mais Legardinier, non merci ! En même temps je ne me base que sur un livre de lui "Nous étions les hommes" ; mais que c'était mal écrit et qu'elle histoire bêtasse avec une intrigue poussive. Non franchement quel ennui ! Mais je me suis forcé à aller jusqu'au bout pour savoir ce qu'était un"Legardinier" ; en même temps je n'ai jamais lu aucun livre de lui avec un chat sur la couverture ; mais je pense franchement que je ne perdrai pas du temps à tenter d'en lire un. Entre "Bussi" et "Legardinier" mon cœur ne balance pas : il dit NON sans hésitation pour les deux.
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