L'histoire:
Jocelyne, dite Jo est
mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la
taille mannequin. Elle adore les livres et écrit un blog de tricot.
Sa mère est décédée quand elle avait 17 ans et toutes les six minutes
son père, malade, oublie sa vie. Elle rêvait du prince charmant et
c’est Jocelyn, qui s'est présenté à elle. Ils ont eu trois enfants, mais
l'un d'entre eux, Nadège est mort-née. Ce deuil a rendu Jocelyn cruel et
Jo (l’épouse) a supporté sans broncher. Elle est restée. Son amour et sa
patience ont eu raison de sa méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines,
elle gagne près de 18 millions d'euros au loto. Mais ce cadeau n'est-il pas une
malédiction?
Mon avis:
J'ai lu ce roman en
une journée seulement. Parce qu'il est court mais également parce qu'il est
très prenant.
J'ai eu un coup de cœur pour l'écriture de
Grégoire Delacourt. La vie de Jocelyne y est racontée avec tant de
précision et de détails qu'on a l'impression de lire une biographie plutôt
qu'une fiction. Je trouve que le soucis du détail que met Grégoire
Delacourt dans ses romans se rapproche de celui que met Jean-Pierre Jeunet dans
ses films (Jean-Pierre Jeunet étant mon réalisateur préféré).
Le récit de la vie,
tellement banal, de Jocelyne nous amène à réfléchir sur notre
propre vie,
notre propre quotidien, nos rêves, nos envies. D'ailleurs le roman se termine
par une liste d'envie vide, nous invitant à la remplir.
J'ai cependant été
dérangée par la fin de l'histoire
que je trouve trop rapide et pour le coup pas
assez détaillée. A l'image de la vie il n'y a pas de moral à cette histoire, ni
de fin en tant que telle.
En résumé: Le style d'écriture de
Grégoire Delacourt m'a totalement séduite. J'ai ajouté ses deux autres romans à
ma wish-list!
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